Promotionsprojekt Katja Laubinger

Der “neue” Bürger −
Staatsbürgerschaftskonzeptionen in deutschen und französischen Parlamentsdebatten zur Integration von Zuwanderern

Deutschland und Frankreich galten in Bezug auf ihre Staatsbürgerschaftskonzeptionen und damit zusammenhängend auch ihre Immigrations− und Integrationspolitik lange Zeit als zwei entgegengesetzte Pole: Auf der einen Seite stand Deutschland, die Kulturnation, mit seinem restriktiven, dem ius sangiuinis zuzuordnenden Staatsangehörigkeitsrecht; auf der anderen Seite die politische Nation Frankreich mit ihrem großzügigen und auf Einbindung gerichteten Staatsangehörigkeitsrecht (ius soli). Offenkundig entsprechen diese Stereotypen immer weniger der Realität. Während Frankreich sein Staatsangehörigkeitsrecht − zunächst unter dem Druck der rechtsextremen Partei − seit den 90er Jahren mehrfach reformiert und dem Abstammungsprinzip neuen Wert beigemessen hat, wendet sich Deutschland Stück für Stück von einem strengem ius sanguinis ab und der Einführung von Elemente des ius soli zu. Darüber hinaus wird in beiden Staaten eine intensive Debatte um die Integration von Zuwanderern geführt. Diese mündet in Deutschland wie auch in Frankreich in die rechtliche Kodifizierung der Eigenschaften, die ein Zuwanderer aufweisen muss, um als Mitglied der jeweiligen Gesellschaft anerkannt zu werden.

In beiden Staaten scheint es also einen Punkt zu geben, an dem die tradierten Ordnungsvorstellungen brüchig werden. Es kommt zu einem Versuch, die alten Konzepte an veränderten Kontextbedingungen − die zunehmende Durchlässigkeit der Grenzen, die Europäisierung − anzupassen und infolgedessen zu einer starken Annährung beider Staaten. Diese Annährung ist Ausgangspunkt der vergleichenden Analyse des Promotionsprojekts. Im Zentrum des Interesses steht dabei nicht nur die Frage nach der Richtung der Veränderungen in beiden Staaten, sondern vielmehr nach den Hintergründen der beschriebenen Annährung. Dem liegt die Annahme zugrunde, dass rechtliche Veränderungen immer auch Ausdruck veränderter Leitvorstellungen in einer Gesellschaft sind.

Ziel des Promotionsprojekts ist es, die Leitvorstellungen in Bezug auf den Bürger zu identifizieren, die den deutschen und französischen immigrationspolitischen Debatten zugrunde liegen. Als empirische Grundlage dienen Protokolle von Plenardebatten im Deutschen Bundestag und der französischen Assemblée Nationale, die sich mit der Integration und Einbürgerung von Zuwanderern beschäftigen. Es geht dabei nicht um die Untersuchung der institutionellen und organisationspraktischen Prozesse in Parlamenten. Das Untersuchungsinteresse gilt vielmehr der Auseinandersetzung um normative Erwartungen, die an potentielle Neubürger gestellt werden und in diesen öffentlichen Diskursen´ zur Geltung kommen. Solche Diskurse sind zugleich immer auch Medium der Selbstverständigung einer Gesellschaft.


Le « nouveau » citoyen −
Analyse des débats parlementaires sur l´intégration et la naturalisation des immigrés en France et en Allemagne

Pendant plusieurs décennies la France et l´Allemagne ont été mentionnées par les théoriciens de la citoyenneté comme exemple de deux conceptions opposées de la citoyenneté: D´un côté, l´Allemagne, la nation ethno−culturelle, avec son droit de la nationalité restrictif envers les immigrés, basé sur le droit de sang ; de l´autre côté, la France, nation politique, avec son Code de la nationalité ouvert, orienté vers l´assimilation des immigrés et inspiré par le droit de sol. Cependant, ces stéréotypes classiques Allemagne−nation ethnique−ius sanguinis´ et France−nation politique−ius soli´ correspondent de moins en moins à la réalité d´aujourd´hui. Au cours des dernières années, les politiques en matière de nationalité et d´immigration se sont rapprochées. La France a revisé son Code de la nationalité plusieurs fois à partir des années 90 et a revalorisé le droit de sang − tout d´abord sous la pression du parti d´extrême droit. Alors que l´Allemagne, en même temps, s´est détournée peu à peu d´un droit de sang strict en introduisant des éléments du droit de sol. De plus, récemment, un débat presque identique a eu lieu en France et en Allemagne sur l´intégration des immigrés, et en particulier, des nouveaux citoyens. Ce débat a lancé un processus de codification légale en Allemagne et en France, processus qui a contribué à spécifier les démarches que l´immigré doit effectuer et les conditions qu´il doit remplir afin d´être accepté en tant que citoyen.

Ainsi, en France comme en Allemagne, il semble y avoir un moment à partir duquel les conceptions habituelles commencent à s´effriter. Les nouvelles conditions contextuelles − comme le décloisonnement croissante des frontières, l´européisation, etc. − nécessite le réajustement des anciennes conceptions et sont à l´origine d´un rapprochement des deux Etats. Ce rapprochement entre la France et l´Allemagne au sujet du droit de la nationalité et de l´immigration forme le point de départ de mon analyse comparative. C´est non seulement la direction des changements au sein des Etats qui est au centre de mon analyse, mais également ce qui est à l´arrière−plan du rapprochement décrit. Mon hypothèse est que les changements juridiques sont toujours issus d´un changement des idées directrices d´une société. La question centrale est, par conséquent : quelles idées directrices concernant le citoyen sont à l´origine du rapprochement des politiques et du droit de la nationalité et de l´immigration en France et en Allemagne ?

Pour répondre à cette question, j´analyse les débats parlementaires sur l´intégration et la naturalisation des immigrés dans le Bundestag et l´Assemblée Nationale. Ma recherche ne concerne donc pas l´analyse des processus institutionnels et organisationnels au sein des parlements. C´est plutôt la négociation sur les exigences normatives auxquelles les futurs citoyens doivent correspondre qui est au centre de l´intérêt et qui devient visible dans ces discours publics´ au sein des parlements. En même temps ces discours publics´ fonctionnent en tant que médium d´auto−description d´une société.

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